Permis détention chiens dangereux
La détention de chiens dangereux nécessite un permis spécifique, délivré dans le cadre d’une réglementation stricte visant à garantir la sécurité de tous. Consultez les démarches nécessaires à l’obtention du permis.
Permis détention de chien dangereux
Chiens dits dangereux : ce que dit la loi
Les chiens susceptibles d’être dangereux sont classés en deux catégories :
- Catégorie 1 : chiens d’attaque (interdits en France depuis 2010)
 - *Catégorie 2 : chiens de garde et de défense
 
Certaines personnes ne sont pas autorisées à posséder un chien de ces catégories (ex. : personnes mineures, condamnées pour certains délits, etc.).
Conditions obligatoires pour la détention
La possession d’un chien de catégorie 1 ou 2 est strictement encadrée.
Le propriétaire doit notamment :
- Suivre une formation et obtenir une attestation d’aptitude
 - Disposer d’un permis de détention
 - Souscrire une assurance responsabilité civile
 - Faire identifier le chien (puce/tatouage)
 - Faire réaliser une évaluation comportementale du chien
 
Dossier à déposer en mairie
Le propriétaire doit déposer un dossier de déclaration :
- À la mairie de son lieu de résidence
 - Ou à celle du lieu de séjour habituel de l’animal (si différent)
 
Question-réponse
Un mineur peut-il porter plainte ?
Vérifié le 02/09/2022 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Oui, si vous êtes mineur et avez été victime d'une infraction, vous pouvez faire une plainte simple.
Vous pouvez la faire seul ou accompagné.
La plainte simple permet de signaler à la justice (procureur de la République, officiers de police judiciaire) les faits dont vous avez été victime (vol ou extorsion, violences,...).
Vous devez aller dans un commissariat de police ou dans une brigade de gendarmerie de votre choix.
Où s’adresser ?
La réception de la plainte ne peut pas vous être refusée.
La plainte est ensuite transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.
Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.
Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.
La lettre doit préciser les éléments suivants :
- Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)
 - Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction
 - Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)
 - Noms et adresses des éventuels témoins de l'infraction
 - Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice
 - Documents de preuve : certificats médicaux, constats ...
 
Vous pouvez envoyer votre plainte en lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.
Vous pouvez aussi déposer votre plainte directement à l'accueil du tribunal.
Où s’adresser ?
Dans tous les cas, un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.
En tant que mineur, vous n'avez pas la capacité juridique. De ce fait, vous ne pouvez pas introduire une action en justice.
Si vous souhaitez que votre plainte donne lieu à des poursuites et obtenir une indemnisation, vous devez vous constituer partie civile. Mais, étant donné que vous êtes mineur, vous devez obligatoirement être représenté par une personne majeure. Il peut s'agir
- d'un parent ou représentants légaux (par exemple, tuteur, curateur)
 - ou d'un ayant-droit (grands-parents par exemple)
 - ou d'un administrateur ad hoc.
 
À savoir
un administrateur ad hoc est désigné par la justice, lorsque vos parents ne peuvent pas défendre vos intérêts. C'est notamment le cas si vos parents sont impliqués dans l'infraction, en cas de maltraitance par exemple.
Questions ? Réponses !
Et aussi
Pour en savoir plus
- 
                    
                    
Ministère chargé de la justice
 - 
                    
                    
Ministère chargé de la justice
 - 
                    
Parcours victimes (violences physiques, sexuelles ou psychologiques)
Ministère chargé de la justice